Ce chiffre pourrait bien être plus élevé dans la réalité, puisqu’il se pourrait que certain.e.s répondant.e.s connaissent plus d’une personne. 

• 32 personnes répondantes étaient âgées entre 14 et 17 ans. 

Quel était le sexe (G ou F) des personnes qui ont reçu ces propositions?

• 80% des demandes avaient été proposées à des filles.
• 5% des demandes avaient été proposées à des garçons. 
• 15% des demandes avaient été proposées à des filles & des garçons 

Parmi ces personnes, combien avaient accepté la proposition?

• 59% ont acceptés la proposition.
• 27% ont refusés la proposition.
• 14% des répondants ne savaient pas si la personne avait accepté ou refusé la proposition.

Des 59% des personnes qui ont accepté la proposition :

• 17% des personnes devaient remettre l’argent à une ou plusieurs personnes
• 36% des répondant.e.s ne savaient pas si la personne devait remettre l’argent à d’autres personnes. Il y aurait alors la possibilité qu’il y ait plus de 17% qui devaient remettre l’argent à un ou des tierce.s. 

Qui étaient ces personnes avec qui l’échange sexuel a eu lieu?
En ordre décroissant

• Connaissance-rencontre
• Un ami
• Conjoint.e ou EX-conjoint.e
• Une amie
• Ami.e de la famille
• Ami.e de consommation
• Vendeur de drogue 
• Collègue de travail 
• Un.e proxénète 

Comment la rencontre est-elle arrivée?
En ordre décroissant

• Sur internet
• Dans un restaurant-Bar-Hôtel
• Famille
• À l’école
• Dans la rue
• Petites annonces
• Lors d’une fugue
• Habitait en face du Centre jeunesse

Est-ce que ces personnes se sont senties obligées d’accepter l’échange sexuel? 

• 38% ont répondu « OUI » 
• 62% ont répondu « NON » 

Pouvaient-elles arrêter n’importe quand ? 

• Oui – 51% 
• Non – 29% 
• Plus ou moins – 20% 

Si on regroupe les réponses Plus ou moins et Non, cela représente 49% des personnes qui ne pouvaient pas ou plus ou moins arrêter n’importe quand.

Est-ce qu’elles devaient remettre l’argent à une ou des personnes ? 

• 86% ont répondu « NON »
• 14% ont répondu « OUI » 

Ces chiffres peuvent s’expliquer par le fait que certaines situations d’exploitation sexuelle ne sont pas très bien comprises, même par les personnes qui le vivent, par exemple, lorsque le proxénète est le conjoint/l’amoureux qui « s’occupe » des finances du foyer ou si l’argent remis est pour rembourser une dette de consommation. Les personnes peuvent dans ces situations considérer la remise d’argent comme étant « normale » et non comme une obligation. 

Qui sont ces personnes à qui elles devaient remettre l’argent ? 

Nous avons demandé à ces personnes si elles pensaient avoir vécu de l’exploitation sexuelle. Voici leurs réponses : 

• 32% « OUI »
• 33% « NON »
• 35% « Ne le sait pas » 

Le terme exploitation sexuelle n’est pas toujours bien compris, ce qui peut expliquer que certaines personnes ne savent pas si elles en ont vécu ou non. Il existe plusieurs définitions et visions de l’exploitation sexuelle et de la prostitution. Par exemple, certaines personnes considèrent la prostitution comme étant de l’exploitation sexuelle, peu importe l’âge ; d’autres vont utiliser ce terme uniquement lorsqu’il s’agit de personnes mineures.

Nous leur avons aussi demandé si elles ont ressenti le besoin de parler de ce qu’elles avaient vécu avec une personne de confiance ? 

• NON – 66% 
• OUI – 34%

Une personne a répondu : 
« Ne sachant pas ce que je venais de vivre, pas sur l’instant, mais c’est en discutant avec d’autres personnes que j’ai compris. » 

Est-ce que les personnes qui avaient le besoin d’en discuter ont trouvé quelqu’un de confiance à qui en parler ? 

• NON – 55% 
• OUI – 45%

Qui était cette personne de confiance dans leur vie ? 

• Famille
• Intervenant.e
• Ami.e
• CAVAC
• CALACS
• Travailleur de rue
• Psychologue
• Professeur

Il est donc primordial d’offrir aux personnes qui souhaitent parler un soutien adapté à leurs besoins.

En ordre décroissant 
Drummondville 
Victoriaville 
Plessiville 
St-Félix-de-Kingsey 
Nicolet 
Bécancour