Travail du sexe ou prostitution
Le travail du sexe ou la prostitution est le fait d’offrir des services sexuels contre rétribution, généralement en argent, mais parfois en services, en drogues, etc. [Source : Gouvernement du Québec]
Exploitation sexuelle
L’exploitation sexuelle implique qu’un individu profite de la vulnérabilité ou de la dépendance d’une personne, ou d’un rapport de force inégal, pour utiliser son corps à des fins sexuelles et en tirer un avantage. Selon la loi, toute personne de moins de 18 ans qui effectue un acte sexuel, volontairement ou non, en échange de faveurs ou d’argent qu’elle conserve ou non, vit de l’exploitation sexuelle. [Source : Projet Intervention Prostitution Québec, PIPQ]
L’exploitation sexuelle est un concept difficile à définir de façon brève et concise puisque la vision de chacun face à ce phénomène est influencée autant par les valeurs personnelles que par des valeurs organisationnelles. [Source : Projet Groupe à Groupe, 2010]
L’exploitation sexuelle implique qu’un individu profite de la vulnérabilité ou de la dépendance d’une personne, ou d’un rapport de force inégal, pour utiliser son corps à des fins sexuelles et en tirer un avantage. Selon la loi, toute personne de moins de 18 ans qui effectue un acte sexuel, volontairement ou non, en échange de faveurs ou d’argent qu’elle conserve ou non, vit de l’exploitation sexuelle. [Source : Projet Intervention Prostitution Québec, PIPQ]
L’exploitation sexuelle est une problématique complexe, notamment en raison des divers contextes où elle peut survenir (milieu prostitutionnel, salon de massage érotique, bar de danseuses nues, etc.) et des activités criminelles qui peuvent y être associées (proxénétisme, traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle, achat de services sexuels, etc.). [Source : Stratégie gouvernementale (Qc) pour prévenir et contrer les violences sexuelles, 2016-2021]
Nous croyons que la prostitution augmente le risque d’être victime d’exploitation sexuelle, puisqu’elle accroit considérablement la situation de vulnérabilité de l’individu. Plusieurs raisons peuvent amener une personne à se prostituer et nous considérons qu’il est primordial d’adapter les interventions à chaque personne afin de s’assurer de répondre à ses besoins spécifiques. [Source : Le Phare des Affranchi(e)s]
[Source : Définition retenue par le Comité de réflexion sur l’exploitation sexuelle des jeunes du Centre-du-Québec, septembre 2019.]
Traite à des fins d’exploitation sexuelle
Désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, principalement des femmes ou des enfants, dans le but de les exploiter sexuellement, et ce, à l’intérieur ou à l’extérieur d’un pays.
Les prostitueurs… Qui sont-ils ?
Les clients
Les personnes qui achètent les services des personnes prostituées et bien souvent, exploitées.
Les proxénètes ou les pimps
Le proxénétisme est le fait de persuader un individu (la victime) à se prostituer. Charmants manipulateurs, les proxénètes recrutent, exploitent et font travailler la fille. Ils récoltent l’argent et tirent avantage de la prostitution d’autrui. Souvent, il s’agit du copain de la fille et il peut aussi exploiter plusieurs filles.
Les recruteuses
Elles repèrent et recrutent de nouvelles filles, les présente aux proxénètes et les initient à la prostitution. Cette fausse amie va valoriser la prostitution.
[Source : Formation Prévention et intervention en exploitation sexuelle et prostitution juvénile, CIUSSS Capitale-Nationale]
Hypersexualisation de la société
On parle d’hypersexualisation de la société lorsque les références à la sexualité deviennent omniprésentes dans l’espace public : télévision, radio, Internet, objets achetés, attitudes et comportements de nos pairs. Ce phénomène, largement inspiré par le monde de la pornographie, peut avoir des conséquences importantes, notamment sur nos manières de penser et d’agir, sur notre sexualité et au niveau des relations hommes-femmes. [Source : Hypersexualisation? Guide pratique d’information et d’action, CALACS de Rimouski, 2009.]
L’autoexploitation juvénile
L’autoexploitation juvénile se définit généralement comme le fait, pour une jeune personne, de créer et de transmettre ou de partager avec d’autres jeunes des photos/vidéos à caractère sexuel à l’aide d’Internet ou d’appareils électroniques (textos, messagerie instantanée, sites de réseaux sociaux, etc.). [Source : http://parentscyberavertis.ca]
Cyberintimidation
Le Centre canadien de protection de l’enfance définit la cyberintimidation comme étant une forme d’intimidation extrême entre jeunes dans l’espace numérique. Il s’agit d’un comportement abusif, ciblé, délibéré et répétitif destiné à causer du tort à une autre jeune personne. [Source : http://parentscyberavertis.ca]
Sextortion
La sextorsion consiste à forcer des jeunes à transmettre des images à caractère sexuel ou à se livrer à des actes sexuels à la caméra, pour ensuite les faire chanter en les menaçant de diffuser les images ainsi obtenues s’ils refusent de verser une somme d’argent ou d’envoyer d’autres photos ou vidéos de même nature. Les services de vidéo en direct rendent les jeunes encore plus vulnérables à cette forme d’exploitation parce que les jeunes peuvent se faire enregistrer à leur insu et que les images peuvent ensuite servir de moyen de diffuser chantage, avec menace de les diffuser. [Source : http://parentscyberavertis.ca]
Leurre par Internet
Communiquer électroniquement avec une jeune personne (texto, messagerie instantanée, courriel, etc.) dans le but de pouvoir commettre plus tard une infraction sexuelle contre elle (généralement commise par un adulte, mais pas nécessairement). Par exemple, une personne commettrait une infraction de leurre par Internet si, dans une communication avec une jeune personne, elle lui demandait, lui suggérait ou essaierait de la convaincre de produire ou de transmettre des photos ou des vidéos à caractère sexuel où elle se montre nue ou partiellement nue. [Source : http://www.aidezmoisvp.ca]